![]() LE
TROUBLE ANGOISSE DE SEPARATION
Outil
de développement de l'enfant
L’angoisse de séparation : outil nécessaire du développement de l’enfant Avant
d’aborder le trouble Angoisse de séparation, il convient de décrire
ce que l’on nomme Angoisse de séparation développementale
: l’angoisse de séparation est un repère fondamental et nécessaire
dans le développement d’un enfant. Il est le révélateur
de l’attachement :
L’angoisse
de séparation développementale est donc une étape
importante, dans le sens où elle permet et révèle
de nouvelles compétences :
Différence avec le trouble Angoisse de séparation, traité plus loin, l’angoisse de séparation développementale va disparaître peu à peu. A 18 mois, les séparations vont être mieux tolérées : la maman ou la figure d’attachement va rester réelle, vivante, bien qu’absente, grâce à une représentation mentale qui s’élabore. Ainsi
peuvent s’enchaîner, développement des compétences
sociales, accès à la culture, aux divers apprentissages jusqu’à
la conquête de l’autonomie.
![]() L’angoisse de séparation en tant que trouble Anxiété
excessive lorsque l’enfant est séparé des personnes auxquelles
il est attaché.
Détresse
(pleurs, colères, angoisses jusqu’au trouble panique) lors de la
séparation, pour le jeune enfant mais aussi lorsque la séparation
est imminente lorsque l’enfant peut anticiper, prévoir ou appréhender.
L’accessibilité aux proches et surtout à la mère est le souci de chaque instant. Les enfants restent au plus proche de leur mère ou prennent régulièrement et systématiquement des informations sur sa présence. Conséquemment,
l’enfant paraît souvent capricieux, exclusif ou colérique
mais peut également, par peur de la séparation adopter une
attitude sérieuse, obéissante, toujours tournée vers
le plaisir de l’entourage.
Les craintes de l’enfant portent essentiellement sur sa famille ou sur lui-même (maladies, accidents, agressions, rapt, terreurs nocturnes tournant autour de la séparation, de la mort…). Ces
peurs peuvent, avec l’adolescence se transformer en obsessions ou prendre
la forme d’une anxiété généralisée,
plus diffuse mais souvent morbide.
Malaise
lors de l’éloignement, pensée obnubilée par des images
de retrouvailles, …
Schématiques,
ces trois séries de signe sont bien sûr présentes à
des degrés divers selon l’enfant. De manière constante et
diffuse, de manière sporadique mais aigüe, le trouble angoisse
de séparation peut prendre de nombreux visages.
![]() Angoisse de séparation selon le DSM III-R A.
Anxiété excessive concernant la séparation d’avec
les personnes auxquelles l’enfant est attaché, comme en témoignent
au moins trois des manifestations suivantes :
(1) Peur irréaliste et persistante d’un danger possible menaçant les personnes auxquelles l’enfant est principalement attaché, ou peur que celles-ci partent sans revenir.B. Durée de la perturbation : au moins deux semaines C. Survenue avant l’âge de dix-huit ans D.
Ne survient pas exclusivement au cours de l’évolution d’un trouble
envahissant du développement ou d’un trouble psychotique.
![]() Définition
Définition Phobie scolaire : « enfants qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d’aller à l’école et resistent avec des réactions d’anxiété très vive ou de panique quand on essaie de les y forcer» Ajuriaguerra L’anxiété
se produit :
Le
refus scolaire anxieux est hétérogène. De nombreux
mécanismes et phénomènes cohabitent.
Le
terme refus scolaire ou phobie scolaire n’est pas un diagnostique. Il convient
d’en poser un afin de mettre en place une aide adaptée.
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Quelques éléments - Le refus scolaire anxieux est à on paroxysme à des moments clés : de 5 à 7ans (entrée au CP), à 11 ans (entrée en 6ème), à l’adolescence (14 ans). - Le refus scolaire anxieux représente 11 à 14 % de la population scolaire. - Il s’agit souvent du dernier enfant quand il est question d’angoisse de séparation. - La maman est souvent décrite comme hyper-protectrice et inaffective (difficulté à exprimer, montrer ses sentiments). La maman a souvent eu des difficultés anxieuses (comme des tendances agoraphobiques), des troubles anxio-dépressifs ou elle-même des difficultés du même ordre pendant l’enfance. Dans l’angoisse de séparation, on peut observer par exemple des enfants utilisés comme objets contra-phobiques par la maman. Dans une affaire de dépendance, il y a de toute manière toujours deux personnes. - Le père est assez souvent absent, concrêtement (travail) ou familialement (rôle secondaire attribué ou auto-attribué).
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A suivre ... N'hésitez pas pour tout renseignement
ou échange...
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