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Dépendances - Addictions
|
Par
l'auteur de cet article :
Ce
CD présente une approche longuement
expérimentée en cabinet par l'auteur,
approche hypnotique régulièrement reconnue
comme étant la plus efficace. Hypnose
traditionnelle, hypnose ericksonienne,
programmation neuro-linguistique et autres
outils s'unissent pour générer le changement
dans un programme très complet et efficace.
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Se
libérer
de la dépendance à l'alcool
La
collection
Hypno-Solutions
accueille un nouveau programme de 6 CD
consacré à la dépendance à l’alcool.
Sont regroupées plus de 7 heures
d’exercices d’hypnose ericksonienne et
de PNL conçues par un spécialiste,
auteur des articles de ce site. Les
différents aspects de la problématique
sont abordés.
Un outil puissant et complet de remise
en cause de la dépendance à l'alcool. En
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|
Par Jérôme Boutillier, thérapeute et coach
- Enseignant à l'Institut
Normand
de Coaching et de Thérapies Brèves
- Auteur de Arrêter
de
fumer par l'hypnose et de Se
libérer de la dépendance à l'alcool
Dépendance
ou
addiction
Voici
les critères diagnostics les plus usités. Ces
critères permettent de formuler un diagnostic mais
aussi de définir à quoi correspond le terme de
dépendance, ce qui est moins évident que le
premier abord semble le supposer.
CRITERES
DE
LA DEPENDANCE SELON DSM-IV
La
dépendance
est
un mode d’utilisation inapproprié d’une
substance, entraînant une détresse ou un
dysfonctionnement cliniquement significatif,
comme en témoignent trois (ou plus) des
manifestations suivantes, survenant à
n’importe quel moment sur la même période de
douze mois :
1.
Tolérance, définie par l’une ou l’autre des
manifestations suivantes :
a.
Besoin de quantités nettement majorées des
la substance pour obtenir une intoxication
ou l’effet désiré ;
b.
Effet nettement diminué en cas d’usage
continu de la même quantité de
substance.
2. Comme
en témoigne l’une ou l’autre des
manifestations suivantes :
a.
Syndrome de sevrage caractéristique de la
substance ;
b.
La même substance (ou une substance
apparentée) est prise dans le but de
soulager ou d’éviter les symptômes de
sevrage.
3.
Substance souvent prise en quantité
supérieure ou sur un laps de temps plus long
que ce que la personne avait envisagé
4. Désir
persistant ou efforts infructueux pour
réduire ou contrôler l’utilisation de la
substance ;
5. Temps
considérable passé à faire le nécessaire
pour se procurer la substance, la consommer
ou récupérer de ses effets ;
6.
D’importantes activités sociales,
occupationnelles ou de loisirs sont
abandonnées ou réduites en raison de
l’utilisation de la substance ;
7.
Poursuite de l’utilisation de la substance
malgré la connaissance de l’existence d’un
problème physique ou psychologique
persistant ou récurrent déterminé ou
exacerbé par la substance.
Préciser
:
Avec
dépendance physique : signes de tolérance ou
de sevrage (item 1 ou 2 présents) ;
Sans
dépendance physique : pas de signes de
tolérance ou de sevrage (item 1 ou 2
absents).
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de page
CRITERES
DE
LA DEPENDANCE DE L’ORGANISATION MONDIALE
DE LA SANTE CIM-10 (1992)
Certains
symptômes
du
trouble ont persisté au moins un mois ou
sont survenus de façon répétée sur une
période prolongée.
Au moins
trois des manifestations suivantes sont
présentes en même temps au cours de la
dernière année :
1. Désir
puissant ou compulsif d’utiliser une
substance psychoactive ;
2.
Difficultés à contrôler l’utilisation de la
substance (début ou interruption de la
consommation au niveau de l’utilisation)
;
3.
Syndrome de sevrage physiologique quand le
sujet diminue ou arrête la consommation
d’une substance psychoactive, comme en
témoignent la survenue d’un syndrome de
sevrage caractéristique de la substance, ou
l’utilisation de la même substance (ou d’une
substance apparentée) pour soulager ou
éviter les symptômes de sevrage ;
4. Mise en
évidence d’une tolérance aux effets de la
substance psychoactive : le sujet a besoin
d’une quantité plus importante de la
substance pour obtenir l’effet désiré
;
5. Abandon
progressif d’autres sources de plaisir et
d’intérêt au profit de l’utilisation de la
substance psychoactive, et augmentation du
temps passé à se procurer la substance, la
consommer ou récupérer ses effets ;
6.
Poursuite de la consommation de la substance
malgré la survenue de conséquences
manifestement nocives.
|
CRITERES
DE
L'ADDICTION SELON GOODMAN (1990)
A.
Impossibilité
de
résister aux impulsions à réaliser ce type
de comportement.
B.
Sensation croissante de tension précédant
immédiatement le début du comportement.
C. Plaisir
ou soulagement pendant sa durée.
D.
Sensation de perte de contrôle pendant le
comportement.
E.
Présence d’au moins cinq des neuf critères
suivants :
1.
Préoccupation fréquente au sujet du
comportement ou de sa préparation.
2.
Intensité et durée des épisodes plus
importantes que souhaitées à
l’origine.
3.
Tentatives répétées pour réduire, contrôler
ou abandonner le comportement.
4. Temps
important consacré à préparer les épisodes,
à les entreprendre ou à s’en remettre.
5.
Survenue fréquente des épisodes lorsque le
sujet doit accomplir des obligations
professionnelles, scolaires ou
universitaires, familiale ou sociales.
6.
Activités sociales, professionnelles ou
récréatives majeures sacrifiées du fait du
comportement.
7.
Perpétuation du comportement, bien que le
sujet sache qu’il cause ou aggrave un
problème persistant ou récurrent d’ordre
social, financier, psychologique ou
psychique.
8.
Tolérance marquée: besoin d’augmenter
l’intensité ou la fréquence pour obtenir
l’effet désiré, ou diminution de l’effet
procuré par un comportement de même
intensité.
F.
Agitation ou irritabilité en cas
d’impossibilité de s’adonner au
comportement.
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Psychotrope
Un
psychotrope est un produit qui modifie le
fonctionnement psychique en agissant sur les
cellules du système nerveux central en produisant
différents effets : sont modifiés ou
altérés, le fonctionnement mental,
entraînant des changements dans les perceptions,
l’humeur, la conscience, le comportement et
diverses fonctions psychologiques et organiques.
Drogue
Il
s’agit
de
toute substance, autre que les aliments, qui est
absorbée pour modifier la façon dont le corps ou
l'esprit fonctionne. (Santé Canada)
Selon
leur effet sur le système central, les
psychotropes sont classés dans trois catégories :
PERTURBATEURS
|
STIMULANTS
|
DÉPRESSEURS
|
Cannabis
Solvants
&
Produits
volatiles
Hallucinogènes |
Cocaïne
Amphétamines
Caféine
Nicotine |
Alcool
Barbituriques
Benzodiazépines
Opiacés |
Substances
psychoactives,
abus
et dépendances
Les
substances psychoactives :
- entraînent donc des effets au niveau
du cerveau et ainsi des modifications de l’activité
mentale et des comportements.
- sont nombreuses et variées
- sont légales, illégales ou
prescrites
- ont un retentissement sur la vie
sociale et personnelle du sujet.
- entraînent une dépendance
On
regroupe les différents types de consommation de
substances psychoactives en trois parties :
-
Usage
-
Abus
-
Dépendance (ou usage nocif)
L’usage
n’entrant
pas dans le champ de la pathologie. Les critères
diagnostiques de la dépendance ont été définis au
début de cette page. Voici ceux de l’abus :
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de page
CRITERES
DE L’ABUS SELON DSM-IV (1991)
A.
L’abus est un mode d’utilisation inadéquat
d’une substance, conduisant à une altération
du fonctionnement ou à une souffrance
cliniquement significative, et caractérisé
par la présence d’au moins une des
manifestations suivantes au cours d’une
période de douze mois :
1.
Utilisation répétée d’une substance
conduisant à l’incapacité de remplir des
obligations majeures au travail, à l’école
ou à la maison (absences répétées ou
mauvaises performances au travail du fait de
l’utilisation de la substance, exclusion
temporaires ou définitives de l’école,
négligence des tâches ménagères courantes).
2.
Utilisation répétée d’une substance dans des
situations où cela peut être physiquement
dangereux (par exemple, lors de la conduite
d’un véhicule) ;
3.
Problèmes judiciaires répétés liés à
l’utilisation de la substance (arrestations
pour comportement anormal en rapport avec
l’utilisation de la substance) ;
4.
Utilisation de la substance malgré des
problèmes interpersonnels ou sociaux,
persistants ou récurrents, causés ou
exacerbés par les effets de la substance
(disputes avec le conjoint à propos des
conséquences de l’intoxication
chronique).
B.
Les symptômes n’ont jamais atteint, pour
cette classe de substance, les critères de
la dépendance à une substance.
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de page
Elargissement
du
champ des addictions
On
a assez vite remarqué que la dépendance ne
concernait pas nécessairement un produit, mais
plutôt une conduite, un comportement (Otto Fenichel,
1945). Le sujet devient dépendant d’une expérience,
plus que du vecteur utilisé (jeu, alcool…). La
première expérience est agréable, mais c’est la
répétition d’une routine comportementale qui apporte
la réassurance, calme les angoisses… Le terme d’
"addiction" s’entend donc au sens large, englobant
les toxicomanies mais aussi d’autres dépendances
(jeu, vol, achat, travail, sexe, …) que l'on a
parfois nommées "Toxicomanies sans drogues".
Cet
élargissement
est
d’ailleurs révélé et justifié par le pourcentage
important de personnes qui passent de l'un à l'autre
(ou bien qui présentent plusieurs dépendances, à un
psychotrope et à un comportement en même temps).
Cela n’enlève bien entendu rien à l’importance des
toxicomanies aux drogues, à l’alcool et à leurs
conséquences désastreuses. Il s’agit de préciser le
processus de dépendance, en le déplaçant du produit
vers le sujet et ses conduites pour mieux pouvoir
l’appréhender et le remettre en cause.
La
définition
par
Goodman du sujet addict semble alors la plus
proche de la réalité des troubles : "toute personne
dont l'existence entière et tournée vers la
recherche des effets produits sur son corps et son
esprit par une substance plus ou moins toxique
(drogue tolérée, interdite ou prescrite) ou une
conduite (jeu, conduite alimentaire, achat...), sous
peine d'éprouver un intense malaise physique
et/oupsychologique."
Cette
citation est également pertinente :
"La dépendance
peut être vue comme un processus dans lequel est
réalisé un comportement qui a comme fonction de
procurer du plaisir ou encore de soulager un malaise
intérieur. Ce comportement est réalisé sans réel
contrôle de la personne et qui a tendance à être
répété malgré des conséquences négatives." (M.
Goodman)
La
personne dépendante est dans l'impossibilité
de résister aux impulsions vers la substance ou le
comportement.
On
peut voir trois phases :
1) Sensation
croissante de tension, de mal être, avant
l'apparition du comportement.
2) Soulagement,
voir plaisir pendant l'accomplissement du
comportement.
3) Sensation de
perte de contrôle pendant le comportement.
Cette
approche des dépendances et du sujet addict
concernera alors de nombreuses problématiques :
Cette
approche des dépendances et du sujet addict
concernera alors de nombreuses problématiques :
Dépendances
/
Addictions
Susbtances
|
Conduites
|
Cocaïne,
crack |
Addiction
au jeu |
Morphine,
héroïne et autres agonistes opiacés |
Kleptomanie |
Ecstasy |
Achat
compulsif |
Amphétamines |
Addiction
internet |
Alcool |
Addiction
aux jeux vidéo |
Benzodiazépines |
Addiction
au travail |
Cannabis |
Sexualité
compulsive |
Tabac |
Addiction
au sport |
Solvants
&
Produits
volatiles |
Dépendance
affective |
Hallucinogènes |
Tricotillomanie |
Caféïne |
Boulimie |
Médicaments |
Anorexie |
|
Hyperphagie |
Le
champ des dépendances est donc vaste et peut
néanmoins être défini par deux dimensions présentes
à des degrés divers selon l’individu, degrés qu’il
faudra évaluer :
1)
La dépendance proprement dite : il s’agit
du fait de ne pas pouvoir se passer de consommer une
drogue ou d’accomplir une séquence de comportements.
2)
Envahissement et changement identitaire :
part importante de la épendance dans l'existence,
entraînant souffrance du sujet et problèmes pour le
groupe social.
Jérôme Boutillier, thérapeute et coach
- Enseignant à l'Institut
Normand
de Coaching et de Thérapies Brèves
- Auteur de Arrêter
de
fumer par l'hypnose et de Se
libérer de la dépendance à l'alcool
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Echelle
générale
de dépendance
Test
(Cungi/Retz)
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Bibliographie
Bibliographie
professionnelle
Les
addictions
:
Panorama clinique, modèles explicatifs,
débat social et prise en charge /valeur-Matysiak
/
Armand Colin
Résumé
:
Panorama clinique, modèles
explicatifs, débat social et prise en charge.
Sommaire
:
DESCRIPTION :
1 - Définitions : qu'est-ce qu'une
addiction? ;
2 - Les addictions à une substance
;
3 - Les addictions sans drogues
;
HISTORIQUE
ET MODÈLES :
4 - Aspects historiques ;
5 - Les mécanismes de l'addiction
;
TRAITEMENTS
ET PRÉVENTION :
6 - Le traitement ;
7 - La prévention.
Présentation
de l'éditeur
L'addictologie
est
désormais une discipline médicale à part
entière, donnant lieu à des formations
spécifiques, mais la notion même d'addiction
reste controversée. Certains n'y voient que la
promotion abusive de symptômes au rang de
maladie; d'autres dénoncent une médicalisation
outrancière du quotidien et le retour, sous
couvert de santé publique, d'une nouvelle forme
d'hygiénisme. A contrario, certains spécialistes
des toxicomanies ou de l'alcoolisme s'opposent à
la mise de la sexualité compulsive, du jeu
pathologique, voire du tabagisme sur le même
plan que ces maladies dramatiques; mais une
telle démarcation mène à ne pas prendre en
compte l'usage " festif ", " récréatif " ou "
assumé " des produits, illicites ou non. Pour ne
pas s'enliser, il importe de reconnaître que
c'est toujours la rencontre singulière entre un
sujet et une expérience qui conduira ou non à
l'engagement dans un processus morbide. Le
présent ouvrage, nouvelle édition mise à jour et
complétée des Addictions, paru en 2002 dans la
collection U, commence ainsi par cerner en quoi
l'addiction se distingue de l'engagement
passionnel ou de l'habitude invétérée :
clairement définie, cette pathologie du lien
pose de façon nouvelle les questions du choix et
de la liberté. Puis il dégage les éléments
structuraux des formes addictions les moins
discutées pour conduire à une vision globale et
montre combien une optique multi-axiale et
transdisciplinaire rend caduques les
traditionnelles querelles d'écoles : la
construction de modèles intégrés permet de
repenser les frontières entre maladie et
symptôme, voire entre normal et pathologique. La
prise en compte des dimensions psychologiques,
sociologiques, biologiques conduit enfin à des
propositions thérapeutiques et préventives
propres à hisser la prise en charge des
addictions au rang de modèle en psychiatrie et
en psychopathologie. Cet ouvrage répond ainsi
aux besoins tant de ceux qui veulent appréhender
en connaissance de cause des pathologies qui
s'inscrivent au cœur du social que de ceux qui
sont engagés dans la démarche de soins
(médecins, psychologues, personnel infirmier,
travailleurs sociaux) ou se destinent à
l'être.
Biographie
de l'auteur
Mare
Dalleur
est psychiatre des hôpitaux, chef de service du
Centre Marmottan. Jean-Claude Matysiak est
psychiatre des hôpitaux et chef de service de la
consultation d'addictologie de l'hôpital de
Villeneuve-Saint-Georges.
Bon
ouvrage, complet et ouvert
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Psychopathologie
des
Conduites Addictives : Alcoolisme et
Toxicomanie /
I. Varescon / Belin sup
Résumé
: Des définitions, des données
épidémiologiques, l'apport des différents courants
théoriques, des moyens d'évaluation et d'aide au
diagnostic, la comorbidité, les complications
psychiatriques, les principaux facteurs de
vulnérabilité, les modalités de soins et d'aide
ainsi que la prévention, des protocoles d'étude et
de recherche constituent les différents aspects de
cet ouvrage [Editeur]
[Contient] : 1. Connaissances
actuelles sur les addictions: addictions à une
substance (tabac, caféïne, alcool) ; addiction à
un comportement (boulimie, jeu, achats, travail,
sex...). - 2. L'alcoolisme. - 3. La toxicomanie. -
4. De la théorie à la recherche: des perspectives.
- Annexes : 1. Tableau récapitulatif sur la
dangerosité des drogues, à partir du rapport
Roques, 1998. - 2. Un exemple de protocole de
recherche chez des sujets consommateurs de drogues
de synthèse: présentation des outils
méthodologiques.
Présentation
de l'éditeur
Depuis
1990,
le concept d'addiction a été massivement utilisé
en France. C'est un concept fédérateur qui s'étend
des addictions à une substance aux addictions
comportementales. L'étude des conduites de
dépendance aux substances psychoactives consiste
en une approche interactionniste qui met en
relation les substances utilisées, les modalités
de consommation ainsi que les principaux facteurs
de vulnérabilité individuels et environnementaux.
Ils ne sont pas à interpréter de façon causaliste,
mais demandent plutôt à être considérés comme
inter-dépendants. Cependant, bien que des
mécanismes communs servent de base au concept
d'addiction, perdre de vue la spécificité de
chacune des conduites addictions serait
dommageable tant pour la clinique que pour la
recherche. Des définitions, des données
épidémiologiques, l'apport des différents courants
théoriques, des moyens d'évaluation et d'aide au
diagnostic, la comorbidité, les complications
psychiatriques, les principaux facteurs de
vulnérabilité, les modalités de soins et d'aide
ainsi que la prévention, des protocoles d'étude et
de recherche constituent les différents aspects de
cet ouvrage.
Biographie
de l'auteur
Isabelle Varescon est psychologue
clinicienne, maître de conférences à l'université
René Descartes, Institut de psychologie, Paris
V.
Centré
sur alcoolisme et toxicomanie, informations
précises et pertinentes.
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de page
Bibliographie
tout
public
Faire
face
aux dépendances : Alcool, tabac, drogues,
jeux, internet /
Charly Cungi / Retz
Présentation
de
l'éditeur
Plus
que
jamais, la société d’aujourd’hui amène de
nombreux adultes à des dépendances multiples :
tabac, alcool, drogue, jeux, internet... Ce
qui, au départ, est un plaisir devient très
vite un esclavage dangereux pour l’équilibre
psychique de l’individu.
Comment
se libérer de telles dépendances ? Grâce aux
thérapies comportementales et cognitives (TCC)
dont cet ouvrage expose les démarches de soins
testées dans le cadre d’un suivi thérapeutique
et médical.
Analysant
de
façon extrêmement précise les processus de
mise en dépendance et les points communs des
comportements de type addictif, les TCC
proposent tout d’abord un travail sur les
représentations du patient. Sans prise de
conscience du problème, la guérison est
impossible. La compréhension du problème
permet par ailleurs une meilleure motivation
pour se préparer à un plan d’action.
Ensuite,
elles mettent en oeuvre des programmes adaptés
aux différents types de dépendances (suivant
la substance : drogue, alcool, tabac...) ou
l’objet (jeux, paris...).
Chaque
technique est illustrée par des exemples tirés
de l’expérience thérapeutique, par des
entretiens entre patients et thérapeutes. Des
exercices et des résumés favorisent
l’acquisition de savoir-faire directement
utiles et transférables à d’autres
situations.
Une
nouvelle édition, revisitée à la lumière des
nouvelles théories médicales sur le sujet, d’un
ouvrage toujours d’actualité.
L'auteur
vu
par l'éditeur
Le docteur
Charly Cungi est psychiatre et thérapeute à
Rumilly, en Haute-Savoie. Spécialiste reconnu
des thérapies comportementales et cognitives
(TCC), il conduit des recherches en milieu
hospitalier et anime régulièrement de nombreuses
formations sur le stress et l’affirmation de
soi. Auteur vedette chez Retz, il dirige
plusieurs collections de bibliothérapie.
Ouvrage
qui
se veut pratique, centré sur la TCC, donc
limité, mais présentant des informations
intéressantes.
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de page
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