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Cette page traite de la fibromyalgie et/ou de la fatigue chronique.
Définition La fibromyalgie (fibro = fibre + myo = muscle + algie = douleur) Le
terme de fibromyalgie est assez récent. Ce syndrôme est
également désigné par : Cette
diversité
(non
exhaustive !) des termes montre le flou dans lequel ont évolué
les personnes souffrant de ce syndrome pendant des années
(voire plus puisqu’on retrouve des évocations datant du début
du 19ème siècle). Flou regrettable ayant nuit au diagnostic et
à la prise en charge de ce syndrome, alors que la fibromyalgie
dans sa diversité correspond malgré tout à une entité bien
précise.
Le terme de syndrome, employé pour la fibromyalgie se définit par un ensemble de signes et de symptômes : Critères de l'American College of Rheumatology de 1990 w
Histoire
de
douleur diffuse : douleur du côté droit et du côté gauche
du corps, en dessous et au-dessus de la taille et douleur
du squelette axial (rachis, paroi thoracique antérieure).
Signes
associés
majeurs
quasi constants Autres
signes associés Quelques chiffres La
fibromyalgie représente TABLEAU des signes et symptômes associés (Wolfe 1990)
Fibromyalgie et fatigue w Les différents stades naturels du sommeil Pour
s’endormir,
quelques
conditions sont requises :
Endormissement : les ondes alpha disparaissent, remplacées par des ondes "thêta" aux pulsations ralenties. Cette phase dure environ 10 minutes. Sommeil léger : ce stade dure 20 minutes environ. Le rythme de l'électroencéphalogramme est plus lent, avec la présence d'ondes sigma. Sommeil profond : cette phase dure environ 10 minutes. Les ondes sont encore plus ralenties (1 à 3 par seconde). Ce sont des ondes "delta", de grande amplitude. C'est le sommeil de la récupération physique. Sommeil très profond : cette phase dure environ 60 minutes. Les ondes sont très régulières et ce sont toujours des ondes delta. Les fonctions vitales sont au plus bas. C'est le sommeil de la récupération physique. Sommeil paradoxal : phase des mouvements oculaires, avec atonie complète. C'est la phase des rêves. On retrouve alors les ondes alpha. Cette phase dure de 5 à 15 minutes. Toutes
ces phases constituent un cycle. Il y a aura 4 à 6 cycles
par nuit. Le premier cycle dure de 90 à 120 minutes. Les
cycles suivants sont de plus en plus courts.
w Les dérèglements du sommeil dans la fibromyalgie
La perturbation du sommeil provoque différents facteurs menant au syndrome : -
La mauvaise qualité ou l’absence du sommeil très profond
entraîne un abaissement du seuil de la douleur.
Ces
éléments,
comme
tout stresseur produisent chez l’être humain des réponses
d’adaptation qui suivront le schéma suivant :
1) Activation et alarme – 2) Résistance - 3) Epuisement et émergence du syndrome fibromyalgique. w Cycles et creux ultradiens Ernest Rossi, psychologue élève de Milton H. Erickson a adapté au champ de la thérapie psycho-corporelle le cycle ultradien, découvert en 1957 par Dement et Kleitman. Derrière ce nom barbare se cache un phénomène naturel. Ultradien signifie simplement « plus d’une fois par jour », alors que circadien signifie « une fois par jour ». Selon ces découvertes, le corps fonctionne selon un rythme activation/repos de 90mn-20mn environ. Ces cycles correspondent à ceux du sommeil. L’intéressant ici est que ces cycles continuent pendant la journée. Le creux ultradien sera cette période de 20mn ou l’état de conscience se modifie naturellement (rêverie, distraction, …) Ce que Milton H. ERickson appelait «Common every day trance ». Chaque cycle se compose donc d’une période d’activation et d’une période de repos (pic et creux ultradien). Stress chronique, hyperactivité ou non-respect de ces rythmes entraînent un dérèglement du cycle ultradien, participant à de nombreuses difficultés psychosomatiques. Cycles
ultradiens
et
hypnose : «
L’hypnose thérapeutique naturaliste procure un état agréable
dans lequel ces cycles ultradiens peuvent se normaliser
simplement par eux-mêmes, et de la sorte réduire le pouvoir
des
processus
psychosomatiques pathogènes, direcement à leur source
psychophysiologique. » Ernest Rossi
w Techniques psycho-corporelles et troubles du sommeil Hypnose, sophrologie, relaxation et PNL constituent des ressources puissantes en matière de troubles du sommeil : - Relaxation : apprentissage du lâcher-prise, développement des sensations liées aux sommeil, détente physique et mentale, récupération physique et mentale, véritable "entrainement naturel" et simple d'accès à l'endormissement. - Sophrologie : visualisation, programmation positive, travail de futurisation sur un endormissement, une nuit se passant bien. - Hypnose ericksonienne : reprogrammation physiologique, psychologique, gestion du stress, mise en places de ressources inconscientes, travail sur l'"obsession insomnie"... -
Programmation neuro linguistique : travail
psychosomatique par des techniques de recadrage inconscient
qui ont fait la notoriété de la PNL.
Fibromyalgie et tension musculaire
La physiologie de l’individu présente deux types de muscles : -
Muscles lisses (ou muscles blancs) : leur contraction
est autonome, involontaire ou soumise au système
-
Muscles striés (ou muscles rouges ou muscles
squelettiques) : unissant les os, ils permettent la mobilité
du Ce sont les muscles striés, muscles volontaires, qui nous intéressent ici. Ces muscles sont maintenus dans un état de contraction partiel mais permanent : le tonus musculaire, qui permet par exemple de maintenir le corps dans une situation donnée. Ce seuil minimal de contraction est bien entendu variable selon l’individu. b. Régulation Les chocs, émotions agissent sur la fonction tonique du muscle, d’où l’importance de l’apprentissage de sa régulation en relaxation. Selon ses capacités, le sujet répondra de deux manières à une agression : - Dérèglement du tonus musculaire : agressé, le sujet se contracte exagérément. Cette dépense d’énergie ne lui permet pas d’agir correctement pour résoudre le problème. D’autres sollicitations surgissent. N’ayant pas retrouvé tout son tonus musculaire, cette nouvelle agression est encore plus mal vécue que la précédente… La tension devient chronique. - Régulation du tonus musculaire : le tonus musculaire est plus bas. L’agression ne crée pas ou peu de tensions. Le sujet peut réagir, avoir accès à ses ressources puis retrouver rapidement et aisément son état de départ. c. Fonction et dialogue tonique La fonction tonique est au centre de la vie de chaque individu. Dans ses relation avec lui même, mais aussi avec son environnement. Dans
ce cadre, la relation à soi et au monde dépend essentiellement
du dialogue tonique que l’individu peut mettre
en
place.
Répondre aux demandes de manière sereine, dans un corps libre
et épanoui, établir une Ce
dialogue est autant physiologique que psychologique.
C’est d’ailleurs là une de ses spécificités. Dans la
fibromyalgie, ce dialogue, naturel et inconscient est déréglé.
L'alternance repos-acitivité se transforme en une stimulation
constante. De plus, conscientisé par la focalisation sur les
sensations ou la douleur, ce dialogue n'est plus inconscient,
naturel et donc adapté. Les techniques de relaxation,
sophrologie visent à restaurer ce dialogue :
apprentissage de la relaxation, dévelopement du schéma
corporel et de sa perception...
w
Zones de tension Les
zones de tension révélées dans la fibromyalie témoignent de ce
déséquilibre. Globalement hyperprésence du haut du corps :
contraction excesive qui pourrait être comparée à celles d'un
boxeur pendant un combat. on retrouve là d'ailleurs l'idée de
combat de resistance (puis d'épuisement) évoquée plus loin
avec le stress.
- Céphalées de tension ou migraines - Douleurs thoraciques - Douleurs cou-nuque-épaules - Dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire Ces
tensions, localisées doivent être abordées de manière précise à
travers des techniques de sophrologie, relaxation et hypnose
ericksonienne. Ces techniques, comme en témoignent les rares
évaluation sont très efficaces dans ce domaine (voire ci-dessous
évaluation dans le traitement de la migraine).
Hypersensibilité Le terme d'hypersensibilité représente ici une sensibilté plus forte que la moyenne à des stimuli, sensibilité autant physiologique, biologique que psychologique. L'hypersensibilité présente chez les personnes souffrant de fibromyalgie conduit à une amplification des phénomènes et de leurs conséquences, positives ou négatives. L'hypersensibilité n'est pas un trouble ou un syndrôme mais une particularité. Amplificateur de toute expérience, elle participe tout autant au développement des compétences de l'individu, de ses qualités, que d'un trouble particulier : ce qui est modérement stimulant pour la plupart des gens va devenir extrèmement stimulant. A fortiori, ce qui est normalement très stimulant va prendre la forme d'un traumatisme. Le
chemin d'un hypersensible dépend de ce qu'on lui offre à
ressentir et à assimiler : w Pour et contre : Quelques
aspects
qui
ne concernent pas tous bien entendu la même personne :
Ces gens qui ont peur d'avoir peur / E. N. Aron / Le jour Si vous répondez par oui à 12 questions ou plus, vous êtes probablement hypersensible.
Fibromyalgie et douleur Une des manifestations symptômatique de la fibomyalgie est constituée par la présence de douleurs diffuses. « diffuses » car les endroits douloureux ne sont pas nécessairement aisément identifiables. La douleur n’est pas localisée mais disséminée sur le système musculo-squelettique (muscles, tendons, ligaments) et peut changer d’endroit. La localisation est diffuse et la caractérisation de la douleur est tout autant multiple : picotement, tiraillement, fourmillement, douleur sourde ou lancinante… Cet aspect aléatoire et incertain de la douleur développe l’hypervigilance du sujet et donc sa sensibilité, autant physiologique que psychologique, pour aboutir à un état d’arlarme psycho-somatique chronique. Plutôt de courir après un symptôme mouvant et complexe, mieux vaut s’attaquer aux dysfonctionnements originels qui peuvent être interprétés comme un dysfonctionnement global des processus sensoriels au niveau central. Le système nerveux central est probablement particulièrement impliqué dans la genèse ou le maintien d’un état fibromyalgique. Il existe de plus en plus d’arguments scientifiques suggérant l’existence de perturbations du système de modulation endogène de la douleur. L’hypnose
est un outil parfait et puissant de régulation de ce système
endogène. L’hypnose agit sur les zones de perception de la
douleur (par le biais des neuro-médiateurs) et augmente ainsi
le seuil de tolérance, mais elle influe également sur la
transmission de la douleur (action sur les fibres
medullaires).
Les
évaluations systématiquement favorables de l’hypnose dans le
cadre de la douleur chronique montrent la pertinence de
cet outil. On peut d’ailleurs s’étonner de le voir encore si peu
utilisé, devinant quelques raisons obscures à ce déni (longueur
excessives des consultations, lobby pharmaceutique…) ou selon le
cas une méconnaissance affligeante. L’hypnose, devenant
rapidement auto-hypnose enseignée au patient permet de réguler
la perception douloureuse et de redonner le pouvoir au patient
sur son problème et donc autonomie, ce qui, en soi-même est déjà
éminemment thérapeutique.
Stress et perturbations psychobiologiques w
Psychobiologie
Le
terme de psychobiologie correspond ici aux progrès et
découvertes mis en place par l'émergence de l'hypnose
ericksonienne, non aux errements divers que des gourous en
tous genres peuvent mettre en place actuellement.
Au début des années 50, Milton Erickson a réintroduit l'hypnose dans le domaine thérapeutique, une hypnose ouverte, non-directive. Dans son sillage, l'école de Palo Alto et quelqu'uns de ses élèves, dont Rossi, ont continué son travail et générant un renouveau important dans le champ de la psychosomatique. Rossi effectue un travail considérable dans ce domaine, aidé des progrès et études de la neurobiologie (étude des neuro-transmetteurs qui font la liaison corps-esprit). Depuis peu, la psycho-neuro-immunologie apporte les bases scientifiques de cette approche, jusque-là essentiellement empirique. "L'esprit
et le corps représentent deux aspects d'un seul et même
système d'information : la vie" (Rossi)
Sans
entrer dans des détails et termes trop scientifiques,
l'élément primordial de ces avancées est l'information (et son
traitement). la psychologie, la biologie, la physique, la
génétique ou toute approche humaine ont un dénominateur commun
: l'information. "Toutes
les formes d'organisation sur le plan psychologique, physique
et biologique, sont en fait des expressions de l'information
et de ses transformations" (Stonier)
La transduction : ce terme désigne le processus de transformation de l'oganisation de l'information, ou sa conversion d'une forme à une autre. La transduction est par exemple le procédé qui transforme la suggestion hypnotique, la concrétise en un changement. Transformer la parole en acte générateur. Concrêtement, nous vivons des événements que nous encodons, nous stockons en les convertissant. Pour celà, nous utilisons les mollécules messagères issues de toutes nos cellules. Le corps est considéré comme un vaste réseau d'information ou tous les systèmes communiquent, imbriqués les uns dans les autres, en inter-relation (génétique, immunologique, hormonal...). Cet encodage est stocké dans le système hypothalamo-limbique du cerveau. Ce système est au centre de la communication de l'information, schématiquement entre le stress et les réponses immunitaires. Selon
l'état
psychologique,
émotionnel du sujet, il peut alors y avoir : L'hypnose
thérapeutique
se
penche sur ces phénomènes de traitement de l'information,
tous ces processus psychobiologiques naturels de
transduction de l'information, de la mémoire, des
apprentissages et des comportements en étroite relation avec
l'état émotionnel du moment. Et l'état hypnotique est un
moment privilégié de contact avec ces processus, moment où
affleurent et sont accessibles ces mécanismes complexes qui
convertissent l'information psychologique à un niveau
somatique.
w
Les
trois phases du stress
PHASE D'ALARME PHASE DE RESISTANCEw Fibromyalgie et stress Certaines fibromyalgies se déclarent dans la phase d'épuisement décrite ci-dessus : le sujet résiste à un stress chronique (conflit familial, professionnel, harcèlement ou épuisement professionnel...), puis s'épuise. Le fait que les principaux symptômes de la fibromyalgie s'aggravent avec l’exposition à des stresseurs montre qu'il y a une relation entre ce syndrome et le stress. Des études montrent d'autre part que le seuil de tolérance au stress se situe à un niveau nettement plus bas chez les fibromyalgiques que chez monsieur ou madame « tout le monde ». Si les tensions et les contraintes associées aux situations prolongées de stress physique et émotionnel se poursuivent au-dessus de ce seuil, il y a épuisement des ressources. La
fibromyalgie peut être considérée comme une conséquence de ces
dérèglements et le stress, s’il n’est pas l’origine, constitue
nécessairement un facteur aggravant. On peut également se
demander s'il est utile de se questionner éternellement sur "qui
de la poule ou de l'oeuf?". La conception occidentale (et donc
médicale) généralement constatée, archaïquement linéaire,
présente stress, anxiété et dépression comme des conséquences du
syndrôme. Des conceptions plus psychologisantes donnent des
causes psychologiques à la fibromyalgie. Stress, anxiété et
dépression deviennent des causes. Là encore le point de vue est
désespérément linéaire : A entraine B qui entraine C. Quiconque
a abordé des syndromes du type fibromyalgie, s'il se questionne
quelque peu en sortant lui-même de son cadre, va prendre
rapidement conscience de la structure systémique du syndrôme.
Nombre d'éléments coexistent, en inter-relation et
inter-réaction les uns avec les autres : une banane se mange par
les deux bouts.
Les facteurs de stress relevés peuvent être nombreux : 1.
Les chocs : « traumatismes créant une perturbation
dans l’organisme »
Quelques exemples :
2. Les passages : changements dans la vie de l’individu ayant un caractère social ou psychologique. L’individu doit composer avec une image de lui-même, un domaine de définition, qui, plus ou moins brutalement ne correspondent plus à ceux qu’il avait peu à peu élaborés : rupture, dysharmonie du sujet avec lui-même. Quelques
exemples :
3.
Hyper-stimulation ou hypo-stimulation : l’individu
est sollicité à outrance dans différents contextes, ou au
contraire délaissé. Situation du cercle vicieux : risques de
chronicisation, dysharmonie latente du sujet avec les autres
et son environnement.
Quelques
exemples :
4. Facteurs événementiels : des événements, même s’ils sont heureux ou du moins prévisibles sont des agents stressants. Quelques
exemples :
5.
Le sujet et son environnement : les facteurs
environnementaux peuvent également être cause de stress.
Quelques
exemples :
Les
outils de gestion du stress sont utiles dans l’optique
de la fibromyalgie, agissant sur les caratéristiques
psychologiques de la personne souffrant de ce syndrome mais
également sur l'encodage psychobiologique du stress et donc sur
le syndrome lui-même. Une personne ayant vécu une période de
stress chronique garde un seuil d'activation, d'alarme élevé.
Thérapies comportementales et cognitives et comportementales,
sophrologie, relaxation, hypnose ericksonienne, programmation
neuro-linguistique présentent des outils pertinents de
régulation de ce niveau minimal d'activation.
Fibromyalgie et traumatismes Choc, traumatismes sont fréquemment évoqués dans l'entretien avec des personnes souffrant de fibromyalgie (accident, choc émotionnel, ...). Même si il n'y pas Stress post traumatiquement tel que défini diagnostiquement, l'expérience du traitement du SPT donne des pistes intéressantes de prise en charge des personnes soufffrant de fibromyalgie et témoignant d'un vécu traumatique. w Critères diagnostiques DSM IV du Trouble de Stress traumatique Le TSPT découle selon le DSM-IV (American Psychiatric Association, 1994) de l'exposition à un événement traumatique qui provoque chez l'individu de la peur, de la détresse ou de l'horreur. Ce trouble se manifeste par une réexpérience persistante de l'événement traumatique, des comportements d'évitement des stimuli associés au traumatisme, un émoussement de la réactivité générale et un état d'hyperactivité neurovégétative. A)
La personne a été exposée à un événement traumatique au cours
duquel les deux critères suivants étaient présents: B)
L'événement traumatique est revécu de façon persistante, d'une
ou plusieurs des façons suivantes: C)
Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme et
émoussement de la réactivité générale (non présent avant le
trauma) qui s'expriment par trois ou plus des symptômes
suivants: D)
La personne présente deux ou plusieurs symptômes persistants
traduisant une hyperactivité neurovégétative (ne préexistant pas
au traumatisme): E) Les symptômes B, C et D sont présents durant au moins 1 mois. F)
Le problème entraîne une détresse cliniquement significative
ou un dysfonctionnement au niveau social, professionnel ou
dans un autre domaine de fonctionnement important.
w Facteurs d'élaboration Vulnérabilité biologique Certains individus ont une hypersensibilité naturelle aux stresseurs (entre autres, hypersécrétion de noradrénaline). Conditionnement interne et externe Chez
certains individus se mettent alors en place des automatismes :
- Externes : réponse anxieuse à des stimuli externes rappelant le traumatisme - Internes : réponse anxieuse à des manifestations physiologiques d'émotion, d'anxiété (trouble panique...) Sensibilisation - Hypervigilance Après
un traumatisme, la personne souffrant de stress post traumatique
va mettre en place un système d'hypervigilance, orientée vers un
danger éventuel et enchaîner ainsi les "fausses alarmes" (crises
de panique, angoisse...). La tension psychologique et musculaire
est permanente.
Schémas de danger inconscients Se
met donc en place un seuil élevé d'intolérance à des dangers
potentiels, réactivé par des faits de la vie courante, mais
aussi des flash back répétés. Installé, le TSPT se chronicise.
Attribution des causes -
Interne : dans de nombreux cas, les victimes
s'attribuent la responsabilité des causes de l'événement.
Culpabilité, baisse de l'estime de soi, d'autres émotions
s'ajoutent à l'anxiété.
- Externe : dans d'autres cas, les causes sont attribuées au monde extérieur. Baisse de la sécurisation, resntiment, agressivité... Force du traumatisme C'est en général plus la force de la menace perçue que celle de la menace réelle qui décide de l'installation du TSPT. cette perception et son intensité peuvent être abordées et régulées en thérapie. Valeurs et désillusion Les personnes pensant le monde juste, stable et sécurisé développeront de manière plus fréquente un TSPT. Le traumatisme représente une rupture totale avec le monde dans lequel ils pensaient évoluer. Cette composante psychologique est très présente chez les personnes souffrant de fibromyalgie. A
travers ces critères, on retrouve des points communs avec la
fibromyalgie : une tension psychologique et musculaire
permanente, le développement d'émotions négatives (anxiété,
culpabilité, tristesse, colère, ...), un degré fort d'activation
psychologique et physiologique et une intolérance aux stimuli
négatifs, autant psychologiques que physiologiques. On peut donc
envisager un abord de la fibromyalgie inspiré en partie de
l'abord du SPT : apprentissage de la relaxation, hypnose et
dissociation du négatif, modification de la perception du
trauma, gestion du stress, gestion des émotions, ... En
travaillant sur le traumatisme, on agit sur l'encodage qui en a
été fait et sur les répercussions psycho-corporelles.
Site du réseau entièrement consacré à la fibromyalgie : Fibrofatigue.org ARTICLE
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